Patron : veste Axelle de République du Chiffon;

Tissu : So Tissus – lainage.

Comme promis, me revoilà! Et ça ne fait pas trois mois que j’ai écrit mon dernier post ^^ Le changement, c’est maintenant ❤

Je suis heureuse de vous retrouver avec un projet qui me tient vraiment à cœur. Cette veste Axelle, ou plutôt cette surchemise. Il est vrai que le patron est sorti il y a un bon moment maintenant. J’avais craqué sur cette coupe et tous ces détails dès son apparition. Mais le temps passe, l’envie de coudre aussi, et on se laisse bercer par le quotidien. Et au final on fait juste ce qu’on peut avec ce qu’on a, ou plutôt ce qu’on est.

Si vous me suivez, vous savez que j’aime beaucoup travailler en partenariat avec Andy. Alors, quand j’ai vu ce tissu… Bim! Il était temps de prendre le temps nécessaire pour cette veste!

Avant de parler patron, regardez-moi ce beau lainage. « Lainage fin imprimé pieds de poule ton orangé, 40% laine 30% coton 20% polyamide 10% polyester. Ce tissu est assez fin, légèrement fluide avec de la tenue et opaque » , écrit Andy sur son site. Ce qu’il ne dit pas, c’est que le tissu est tout doux sur son envers. Un peu comme une polaire. Pour le moment je porte des hauts à manches longues ou des pulls/vestes par-dessus, donc je ne sens pas la douceur du tissu. Mais au printemps, je serai bien contente de glisser mes bras dedans… Parce que cette veste est doublée sur les devants et dos, mais pas au niveau des manches. C’est la première fois que je vois un montage comme ça, c’était intéressant de découvrir cet assemblage.

Le tissu est vraiment agréable à travailler, ce qui est plutôt facilitant au vu de tous les détails que comporte cette cousette.

Si, comme moi, les raccords sont importants, il faut toutefois prendre le temps indispensable pour couper son tissu correctement afin d’avoir des raccords impeccables. Et je dois vous l’avouer, je suis assez fière de ce que j’ai fait 😀 Oui, parfois les raccords ont bougé de 1 mm (c’est déjà trop pour moi), mais je me suis un peu lâché la grappe et je me suis dit qu’il n’y avait que moi qui le verrai. Donc, il y a des raccords partout : sur les manches, les côtés, les devants et les poches. J’aime bien ❤

Au début, je me suis mis la pression sur les poches passepoilées. Je n’en ai pas cousu depuis super longtemps. Mais en fait, c’est comme faire du vélo, on n’oublie pas. On peut se casser le gueule une ou deux fois, mais on reprend vite son équilibre. Je me suis trompée sur un point. J’ai positionné mon regard de poche dans le mauvais sens dès le début. Donc à l’intérieur de ma poche, le regard de poche est à l’envers. Quand je rentre ma main dans cette poche, et bien c’est tout doux. Finalement, est-ce vraiment une erreur? ^^

Ce qui est primordial quand on coud un passepoil, c’est que les coutures doivent être parfaitement parallèles et de la même longueur.

Sur le guide montage, il est mentionné qu’il faut 2.25m de tissu. En cousant une taille 36, et en faisant attention aux raccords, il me reste 53 cm de tissu. Donc à vous de juger, selon votre taille, mais Géraldine de République du Chiffon a vu large je pense ^^

Dès les premières étapes pour monter les poches plaquées, faites attention, l’endroit et l’envers ont été inversés dans les phrases explicatives. Franchement, pas de panique, il faut se fier aux schémas et en plus, ça va de soi…

Les manches sont peut-être un peu trop longues. Mais je replis les poignets et c’est nickel! Il y a une fente permettant même de les retourner plusieurs fois si vous le souhaitez.

Sinon, tout roule! J’ai pris plaisir à coudre. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas eu une telle satisfaction lors d’une création. Je crois que je renoue doucement avec la couture ❤

J’ai envie de vous proposer des photos d’une qualité plus professionnelle, plus jolie. Alors, j’ai de nouveau frappé à la porte d’Elisabeth. J’aime beaucoup son travail et ça me fait plaisir que nos deux univers se rencontrent.

Pour ce shooting, j’avais envie d’utiliser ce livre qui semble vous avoir autant plus à vous qu’à moi! Sur Instagram, lorsque j’en ai parlé, j’ai reçu énormément de messages privés. Ce livre nous fait autant rire que pleurer. Une merveille! Alors, j’avais envie de vous faire un petit clin d’œil…

J’ai commencé à écrire cet article en début de matinée, et ce soir, je le termine. Entre-temps, j’ai appris que j’étais positive à la Covid. Oui, comme tout le monde. Pour être honnête avec vous, j’ai été incapable de m’arrêter de pleurer pendant presque 4h (je suis aussi très fatiguée). Je suis hyper soutenue par certains de mes collègues, mes ami(e)s et par mon ex-femme, que je devais aider à déménager demain. Ce soir, j’accepte de lâcher-prise (je vous écris ça tout en ayant le dos douloureux tellement je suis tendue ^^). C’est difficile de ne pas répondre à ses engagements. Mais l’Univers me pousse aux fesses et m’impose une pause. Alors, je vais accepter. De toute façon, j’ai pas le choix. Et si vous saviez comme j’en ai besoin…

Je vous embrasse et je vous dis à très vite…