Patron : Top Agnès de République du Chiffon;

Tissu : viscose de chez Cousette.

J’ai cousu ce top depuis quelques semaines déjà. Avant que je ne commence à coudre les nouveaux tissus que j’avais commandé, après ma diet drastique! ^^ Je peux donc enfin vous dévoiler ce top, après un shooting venteux et ultra rapide (merci à ma dame… 😉 ),

J’avais déjà cousu ce haut il y a deux ans, en juin 2017 (retrouvez l’article ici). J’avais à l’époque complètement raté le col. Aujourd’hui, c’est bien mieux, mais pas encore parfait!

Il est bien symétrique, aucun problème à ce niveau. Mais j’ai thermocollé un côté vu que le tissu (une chute de viscose noire) est très fin. Le thermocollant a très légèrement rétrécie mon tissu. J’ai donc le col extérieur un tout petit peu plus petit que le col intérieur. Et donc… Parfois mon col rebique! Ah la la! Dommage!!

Comme pour la première version, j’ai coupé le top deux tailles en dessous de ma taille habituelle (comme indiqué sur le patron, selon le rendu souhaité), soit en 34. Je suis très à l’aise dedans, je ne me sens pas étriquée.

J’ai commencé à surjeter une épaule et je me suis vite arrêtée là. Le passage de la machine filait complètement ce joli tissu. J’ai donc tout cousu à la machine à coudre, avec une aiguille spéciale microtextile de chez Prym et j’ai fait des coutures anglaises.

On voit un peu sur cette photo l’épaule (à gauche) où le tissu s’est filé…

J’ai également cousu des petits ourlets de 0.5/0.5 cm pour les manches. C’est plus joli et plus fin je trouve.

J’ai également surpiqué le col. Je n’ai pas utilisé la méthode proposée. J’avais tellement peur de mal faire comme la première fois que je l’ai fait un peu plus à l’instinct, comme je le visualisais. Je ne pourrais vraiment vous le réexpliquer. Mais ça a fonctionné ^^

J’ai préféré piquer le col au corps du vêtement à 0.5 cm du bord, afin de stabiliser le tout avant de coudre la bande de propreté. Moins de risque de devoir découdre son travail si tout est bien fixé avant…

Voilà donc un petit haut très sympa, rapide et assez facile à coudre. Le seul point technique se trouve dans la pose du col.

Pour la petite histoire, ce shooting est le seul moment de la journée qui s’est plutôt bien déroulé…

Pour débuter, j’ai fait mon sport assez intensif du jeudi matin (un Grit Force) à 7h30. Je me dépêche de me préparer pour aller à Orléans, à Caréfil, pour que l’adorable Anaïs me montre le fonctionnement de ma Huskylock S25. Et bien vous savez quoi? J’ai enfilé la machine comme je fais chez moi, tout tout pareil… Et ce qui d’ordinaire me posait question (comme la gestion de la tension, etc), tout piquait parfaitement! Les points que je faisais qui n’étaient pas beaux étaient juste parfaits… Le truc incompréhensible! Bon, Anaïs m’a montré une technique pour retirer le tissu que je ne connaissais pas. Ça c’est cool. Après j’avoue que faire 250 km pour découvrir une technique, c’est peut être un peu excessif… ^^ C’est grave, je relative et je pars chercher mon diplôme du CAP. Depuis un an que je dois faire le nécessaire pour récupérer ce diplôme (c’est à dire juste envoyer une enveloppe avec 6.5€ de timbre…), je suis sur place, je vais pouvoir aller au rectorat. J’avais bien envoyé le mail comme indiqué pour prévenir de mon passage en début d’après-midi ce jeudi. J’arrive sur les lieux à 13h40. L’hôte d’accueil me dit que le jeudi cette division ferme à 12h30 et ne réouvre pas. Info que je n’avais pas vu sur le site internet, et qui pourtant est bien indiqué (mais franchement pas super clair l’info quand même). Bon, clairement, ça m’a tendu. Allez, c’est pas grave!!! Je pars à la recherche d’une boulangerie pour déjeuner et rentrer chez moi… J’avais mis mes jolis souliers de princesse rouge/orange à talon… Et j’ai dû un peu marcher pour trouver une p***** de boulangerie. Jusqu’à avoir des ampoules sous les pieds et sur les côtés. Marcher en souffrance et tenter de garder sa dignité avec un faciès neutre, c’est vachement dur. Après avoir acheté un sandwich et un brownie au chocolat que je méritais sans aucun doute à ce moment là, je décide de rester positive, de me poser sur le bord d’une fontaine d’eau au cœur de la ville et de manger tranquillement. A l’instant où le pain allait toucher mes lèvres, une SDF arrive et décide de venir s’asseoir à côté de moi. Cette dame semblait ne pas avoir eu la chance de pouvoir se doucher depuis des années. Comme vous la savez surement, je travaille dans le social et particulièrement avec des ados. Les mauvaises odeurs et les personnes abimées, c’est mon quotidien professionnel. Une pause? C’est possible, s’il-vous-plaît? (Je sais, eux non pas de pause, mais là on pourrait partir sur un débat très long. Je préfère donc rester auto-centrée. C’est plus simple à gérer. Et le cynisme me détend 😉 ). Bref, je suis partis et en souffrance, j’ai regagné ma voiture pour déjeuner sur un parking. Grande classe.

Je suis donc rentrée chez moi, sans encombre et en écoutant les supers podcasts de Cornélia Dixit. Nous faisons ce shooting qui se passe plutôt bien. Et je suis repartis au sport faire un CX Worx et un Body Attack avec des ampoules sous les pieds de la taille d’une pièce de 2 euros. Oui. Je suis maso. Je ne vois pas d’autres explications à ce stade.

Peut être que je vous ai perdu et que mon histoire du jour ne vous aura en aucun cas intéressée, mais moi ça m’a fait du bien de vous l’écrire ^^

Allez, on garde la pêche, le sourire, et ne mémorisons que les bons côtés d’une journée. Pour moi, ce sera une jolie rencontre, une nouvelle technique d’utilisation pour ma trop top Huskylock, un shooting efficace, et des nouveaux muscles ^^ Et vous? Que gardez-vous de cette journée?